La concentration de douze ATA à Abidjan, évoquée par ce blog, s'explique par le fait qu'à l'origine, le CPCO avait envisagé un double largage simultané de parachutistes sur Gao et Tombouctou. Comme on le sait, finalement, Gao s'est réglé avec une opérations de forces spéciales, et des renforcements de matériels et de troupes par posers d'assaut effectués par les avions du COS. Ce choix a été rendu possible grâce au bon état de la piste, qui était utilisable à Gao.
A Tombouctou, des parachutistes du 2e REP, du 1er RCP, du 35e RAP et du 17e RGP ont été largués, et rapatriés à Abidjan quelques dizaines d'heures après leur saut. Où ils restent vraisemblablement mobilisables si la situation l'exige.
Selon des témoignages convergents, le recours au largage de fret est lui très régulier : pour ceux qui ne l'avaient pas compris, c'est un facteur de moindre exposition aux IED des djihadistes, et de préservation de la chaîne soutien au Mali.