Le 11 février, j'écrivais que la France avait tiré plus de 200 bombes : j'étais en fait en avance d'une semaine. Ce niveau de feu n'a été franchi que cette nuit, lors de l'opération d'appui au sud de Tessalit, là où un sergent-chef du GCP du 2e REP a été tué hier. Une patrouille de Mirage 2000D venue de Bamako a été déroutée pour venir en aide aux forces terrestres prises à partie, ainsi que des Tigre. Ce matin, très tôt, un ou plusieurs ATL-2 de la marine ont également largué des bombes dans la continuité des actions de feu d'hier, sous l'appui laser d'un drone Harfang. On peut donc parler d'une combinaison des effets, symptomatique du niveau d'intégration interarmées et interalliées de Serval.
Le cap de la première centaine de bombes larguées avait été franchie autour du 26 janvier, comme ce blog l'avait expliqué alors.