L'armée de l'air va devoir revoir à la baisse son programme d'exercices, du fait de la mobilisation de ses tankers dans l'opération Serval, et le maintien des astreintes liées à la dissuasion nucléaire. Comme cela avait été le cas pendant Harmattan, les FAS maintiennent leurs entraînements récurrents. Parallèlement, les tankers des FAS ont été mis à contribution pour projeter un module de Rafale en Inde. L'engagement de chasseurs et d'autres moyens spécialisés compromet aussi d'autres entraînements ou engagements.
Pourtant, l'armée n'aura jamais engagé simultanément plus d'une quarantaine d'aéronefs (notamment 12 ATA/ATT, 14 chasseurs, 5 C-135FR, 2 drones...). Une fois de plus, de quoi faire réfléchir sur ce que doit être un bon format de force aérienne, si l'on veut rester dans les armées de l'air de premier rang, avec capacité d'entrée en premier.
Au sol aussi, des exercices ont été annulés, notamment un qui devait se dérouler au Tchad courant janvier : il a été remplacé par des opérations réelles mobilisant le groupement Terre.