Le Premier ministre, puis le ministre de la défense encore ce matin expliquent que c'est la première fois que des enfants sont pris en otages par des terroristes. Rappelons néanmoins ces seuls exemples non limitatifs, que j'évoquais déjà sur BFM TV la semaine dernière. En février 1976, un bus entier d'enfants de militaires français est retenu à Djibouti. Le GIGN -c'est sa première mission à l'étranger- et le 2e REP sont chargés de leur libération qui intervient le 4. Mais les activistes qui retenaient les enfants ont le temps d'en tuer deux.
En 1993, une classe entière d'une maternelle de Neuilly et leur institutrice sont retenues par un homme seul, Human Bomb. Le RAID réussit à sauver les enfants, et neutralise le preneur d'otages, qui menaçait de tout faire sauter. Des enfants sont régulièrement pris en otages par les propres membres de leur famille lors d'affaires de forcenés.
En 2009, un enfant est retenu par des pirates avec ses parents et un ami du couple sur le voilier la Tanit, en Océan Indien. L'opération des commandos marine permet de libérer la famille, mais le père-skipper du voilier est tué dans l'assaut.