Sans rien nier des soucis que connaissent nos armes de petit calibre (1), en fonctionnement et en approvionnement en munitions de qualité, Laurent Collet-Billon, DGA, a appris aux députés que la solution viendrait peut-être de Belgique. "Nous étudions les possibilités de coopérations avec FN Herstal pour pallier la perte de savoir faire de Nexter dans ce domaine. Je rappelle que nous avons déjà fait des achats sur étagère, notamment pour les forces spéciales, sans que cela ne pose la moindre difficulté. Il faut toutefois que nous allions au terme de l’expertise technique conduite sur le phénomène ayant conduit à la détérioration d’armes lors d’exercices afin de bien le maîtriser et d’en tirer les conséquences pour nos acquisitions."
Les munitions du FAMAS ont été originellement produites par GIAT, au Mans, avant, à la fermeture de cette usine, d'être achetées à l'étranger, ce qui, semble-t-il, causes de soucis d'approvisionnement et de qualité, sur la durée.
L'armée de l'Air, pour sa part, n'a pas hésité à confier une autre arme à ses commandos parachutistes conventionnels, avec le HK416, opérationnel en Afghanistan depuis juillet dernier. L'approvisionnement en munitions de cette arme, au standard OTAN, ne pose aucun problème.
(1) mais sans non plus l'expliquer -les analyses sont en cours- et sans nommer l'arme, le FAMAS, qui constitue, rappelons-le, la base du Felin.