Y a-t-il un (ubiquiste) ou deux Atlantique 2 en Océan Indien ? Difficile d'être affirmatif tant la flexibilité du système lui permet d'être partout ou presque sur un préavis particulièrement court. Lors de la visite d'Hervé Morin (1) à Djibouti il y a un an, on faisait valoir qu'un ATL-2 ne nécessitait que 20 personnes, équipage et maintenanciers, pour évoluer deux mois avec son lot de rechanges. Chiffre qui peut même être encore comprimé.
Sur un préavis relativement court (8 heures), il peut être indifféremment déployé de Djibouti sur un des deux plots possibles de la zone d'intérêt, à Mombasa, ou Seychelles. Il suffit de regarder sur une carte pour comprendre pourquoi les séjours seychellois restent plus rares, à raison de deux séjours maximum par mois, pour une durée oscillant entre deux et cinq jours. La zone reste bien couverte depuis les Seychelles, avec la présence actuelle d'un Merlin III affrété par le Luxembourg, et qui a déjà plusieurs détections positives à son crédit.
Les Seychelles accueillent également, ponctuellement, un Falcon 50M de la flottille 24F (Lann-Bihoué).
Une façon d'illustrer qu'en matière de piraterie, tous les capteurs, et modes opératoires, sont bons à prendre.
(1) pour le lancement de l'opération Atalante, avec la ministre espagnole Carme Chacon. Moment historique qui démontre qu'à défaut d'avancer tout le temps, l'Europe peut être tirée par le haut.