jeudi 29 octobre 2009

Les équipements des C-160 externalisés

La maintenance de tous les équipements de bord des Transall français, particulièrement l'avionique (radar, planche de bord, etc) et les systèmes de guerre électronique va être totalement externalisée. Cette première contient plusieurs innovations puisque l'industriel, ou l'équipe industrielle retenue aura la totale responsabilité du package et du parc Transall (1), la maintenance de l'avion lui-même restant assurée, par l'AIA de Clermont Ferrand, qui dépend du service industriel de l'aéronautique (SIAe), partie intégrante de l'armée de l'Air et des ESTA (escadrons de soutien technique aéronautique) d'Evreux et Orléans.
L'appel d'offres relatif à cette externalisation, Explorer, est en cours d'achèvement, et le contrat est attendu assez rapidement, pour une mise en oeuvre début 2010.
Le parc Transall compte un peu moins d'une cinquantaine d'avions, et va reprendre sa décroissance, cette année, après une temporisation liée aux retards à répétition de l'A400M.
Il devrait rester des Transall jusuq'en 2018 au moins, une série de grande visites, pour 10 appareils supplémentaire, étant prévue.

Le + du Mamouth :
Dans les contenders déclarés figurent la joint venture OEM Defense Services, dont la création avait été annoncée le 17 juin 2009, pour regrouper les forces de trois français (Thales, Safran, Zodiac) auxquels s'étaient associés l'Allemand Diehl et Liebehr Aerospace. Presque paradoxalement, la première affaire sur laquelle concourt la JV concerne un appareil en fin de vie, alors que les cinq partenaires, en s'associant, lorgnaient plutôt sur le MCO du Tigre, du NH90 et de l'A400M.
Des contrats globaux de ce type sont plutôt rares, mais Thales en a déjà gagné un en France, ainsi qu'en Inde, pour le MCO des Mirage 2000.

(1) incluant, vraisemblablement, la gestion du stock de rechanges. Dans la même veine, rappelons qu'Eurcopter commence actuellement des grandes visites de Caracal à Cazaux, sur une base de l'armée de l'Air : dans les deux cas, il s'agit de gagner en disponibilité, avec des axes d'attaques légèrement différents. Mais avec les mêmes conséquences : l'industrie prend plus d'importance dans le MCO.