A La Réunion, qui devient BdD en 2010, le problème se simplifie : il n'y en aura qu'une dans l'ïle, mais il faudra investir 700.000 euros pour les seules communications. L'essentiel du dispositif FAZSOI (état-major, base aérienne, RSMA) est au Nord, à Saint-Denis, tandis que le 2e RPIMa est au sud. La semaine dernière, 600.000 euros avaient déjà été trouvés, permettant de lancer sans attendre les chantiers. En fond de tableau, le système Chorus qui doit permettre de simplifier les tâches, et de faire rentrer le ministère dans le 21e siécle, ou dans l'e-administration.
Au Nord, Mayotte sera sans doute la plus petite base de défense du dispositif, avec 261 militaires et 6 civils, essentiellement du DLEM, mais aussi ressortissants de la DIRISI, du SEA et de quelques structures plus exotiques encore... Un fonctionnement rendu possible grâce à l'extrême polyvalence des légionnaires, qui comme les marins à la mer, tiennent deux à trois spécialités chacun... Mais la taille de la BdD conduit Hervé Morin à vouloir mieux développer les synergies avec les gendarmes, particulièrement en matière de soutien des véhicules. Et d'envisager une mutualisation des moyens nautiques, en opérations, mais aussi en coût de possession. Les réflexions, outremer, semblant nettement plus prolixes qu'en métropole.
Quant à la maison-mère de la Légion, à Aubagne (Bouches-du-Rhône), elle sera intégrée à la base de Défense (BdD) de Marseille, consacrant ainsi l'augmentation de la règle des 30 km. Initialement, elle devait être une BdD autonome.