Hervé Morin a posé ce matin des limites à l'acceptation d'indemnités de départ volontaires (IDV). Les FAZSOI effectuaient ce matin pour le ministre, en visite à La Réunion, un point d'étape sur les restructurations. "Je ne suis pas d'accord que l'on accorde cette indemnité de départ volontaire (IDV) à des personnels qui sont à un ou deux ans de la retraite" a martelé le ministre, arguant que ce serait aller à l'encontre d'une "bonne utilisation des fonds publics".
Dans le cadre des restructurations, le ministère a mis en place une IDV permettant à un ouvrier d'état de partir sous conditions avec entre 50.000 et 90.000 euros. Le montant est fonction de l'ancienneté. Cette somme n'est soumise ni à l'impôt ni à la CSG. Elle peut, selon le cas, être abondée de 15.000 euros pour une création ou une reprise d'activité, sans limitation de domaine.
Le ministère a reçu 730 demandes dans l'année, et 500 seront acceptées dès 2009, insiste-t-on dans l'entourage d'Hervé Morin. Rien que pour La Réunion, 28 demandes d'IDV ont été reçues. Quatre viennent d'être refusées.
Actualisation de 20h03 (22h à La Réunion) :
Le secrétaire général de l'UNSA Ile-de-France me fait remarquer que l'IDV décrite ici n'est valable que pour les ouvriers d'Etat. Les fonctionnaires et agents non titulaires ont droit à deux ans de salaires, fiscalisés (IRPP+CSG).