mercredi 15 juillet 2009

BdD : dans le sud-ouest, tout est clair

Si à Paris on n'a pas de noms en poche, en province, les messes commencent à se dire. Et à Bordeaux, elle est déjà dite, comme le général Bruno Clément Bollée l'a révélé à Sud-Ouest. D'abord, il annonce que seulement sept nouvelles BdD seront lancées en janvier 2010 en France (dont deux en Aquitaine), alors que c'est initialement à partir de cette date que le système devait être généralisé. Il annonce par ailleurs que le nombre de BdD ne "devrait pas dépasser 70". Au total, les quatre régions administratives du grand sud-ouest devraient compter entre 12 et 14 BdD à terme. La question d'en faire une ou deux à Bordeaux n'est toujours pas tranchée.
Le patron de la RTSO confirme aussi la suppression de Cognac comme base de Défense (BdD), ce qui était déjà une crainte évoquée sur ce blog, en début de mois. C'est une autre base aérienne, Rochefort qui décroche la timbale, sans doute parce qu'on y trouve plus de monde, et... une école de gendarmerie. Le service des pensions de La Rochelle, à 30 km de là y sera rattaché. Avec moins de surprise, Pau (ETAP, 5e RHC, BFST, DAOS) est aussi élue BdD, et englobera Dax (école de l'ALAT), qui n'est pas, par contre, dans le rayon des 30 km retenus initialement, mais du double.
Agen, qui pouvait aussi être élue BdD à part entière ne passe pas le cap des premiers retex, et sera vraisemblablement rattachée à Montauban (17e RGP), là aussi à près de 60 km...
Par ailleurs, la date officielle du 13e RDP à Martignas est désormais fixée à juillet 2011. Dès lors, l'intégralité de la BFST (2.300 militaires) résidera en Aquitaine.

PS : afin d'éviter des immolations, des manifestations d'épouses en colère et une nouvelle série de contrats sur ma pauvre tête, je rappelle que le fait de ne pas voir sa ville-régiment retenue comme BdD ne veut pas dire que l'emprise va fermer, mais qu'elle perdra une certain nombre de fonctions de soutien, au profit de la BdD. Ce qui, redoutent certains, se traduira aussi par des conditions de vie sans doute plus difficiles.

Rappel : les 11 premières bases de défense regroupent 50.000 personnes, dont le soutien est assuré par 6.000 personnes.