La commune de Boulay-les-Barres (Loiret) va devoir être totalement évacuée cet été à deux reprises, en juillet (25 et 26) et en août (8 et 9), du fait de travaux de dépollution pyrotechnique, sur la base d'Orléans-Bricy, m'apprend B.B, un correspondant honorable. La préfecture doit affranchir les habitants mercredi 29 avril, lors d'une réunion publique, sur les modalités de l'opération.
Cette dépollution est liée à l'agrandissement de la base aérienne, et à l'aménagement de nouvelles parcelles. Il y a d'abord le futur hangar qui servira à héberger les hélicoptères de la gendarmerie en chantier de maintenance. Cette installation doit être opérationnelle en septembre 2010 pour prendre le relais du centre technique du Blanc (Indre), et le premier coup de pioche doit être donné en septembre 2009.
Il faudra aussi commencer à construire dans quelques mois le centre de montrée en puissance de l'A400M si le quadrimoteur européen voit finalement le jour. Puis, en cadence, le centre de simulation, un deuxième hangar.
Or, Bricy a été copieusement bombardée par les Américains, pendant la seconde guerre et les fouilles préliminaires, débutées il y a plusieurs semaines, laissent apparaître une quantité de munitions éventuellement non négligeable. Ensuite, après la guerre, des munitions ont pu aussi y être tirées.
D'où le luxe de précautions dont entend s'entourer la base, et la préfecture.
La BA123 héberge actuellement trois escadrons de transport (Touraine, Franche Comté et Touraine), un escadron de soutien technique aéronautique (régénérant le potentiel des Transall), le CPA 10 (relevant, comme le Poitou, de l'autorité du COS), ainsi qu'un groupe de télécommunications et de guerre électronique.