Pour entrer sur la base aérienne 117 de Paris-Balard, il faut déjà composer avec la célèbre Geisha (gestion informatisée des suivis des horaires d'accès), un produit Cegelec customisé par la gendarmerie de l'Air. A partir de septembre prochain, il faudra aussi composer avec... des vigiles privés, qui remplaceront, au filtrage, les actuels gendarmes de l'Air. Ceux-ci demeureront, à des postes de supervision et d'enquêtes, donc dans leur nouveau coeur de métier.
Dans la foulée, les bases de Dijon, Rochefort, Salon-de-Provence et Ambérieu adopteront également ce système que l'on trouve déjà dans les bases de la marine, à l'école militaire (Paris) et au ministère de la Défense, depuis l'hiver (c'est Onet qui a remporté l'appel d'offres).
Seules les bases stratégiques (comprendre "nucléaires", ou hébergeant des vecteurs à haute valeur ajoutée, comme les Awacs) garderont des gendarmes en première ligne et en grand nombre, notamment : Saint-Dizier, Mont-de-Marsan, Istres, Avord, Luxueil (toutes bases nucs), Villacoublay (ETEC), Taverny jusqu'à sa prochaine fermeture (PC des forces aériennes stratégiques) et Lyon Mont Verdun (PC du centre national des opérations aériennes).
Les gendarmes de l'Air étaient 954 en 2007, 845 actuellement, et 700 à terme.