L'opération de libération du Tanit a engagé 70 intervenants, dont un état-major tactique (EMT) armé par les commandos marine, des membres du commando Hubert, ainsi que des agents de la DGSE, chargés notamment de la phase de négociation. Ces derniers sont notamment formés par la cellule négociation du RAID.
Comme nous le révélions dès hier, le GIGN n'a pas été engagé dans l'opération. En fait, c'est un portage à peu près identique à ce qui avait été mobilisé dans le cadre de l'opération Remora, en septembre dernier.
Sur ces 70 intervenants, une "cinquantaine" ont été tarponnés à bord des navires de la Royale. Ce qui laisse entendre qu'une vingtaine seraient restés à Djibouti, ou étaient déjà déployés à bord d'un ou plusieurs de ces bâtiments avant le déclenchement de l'opération.
Un tarpon est un largage de commandos en haute mer, avec ou sans recueil à la mer.
Les commandos marine sont répartis en six unités, dont cinq basées à Lorient, où un ancien navire de la marine a été reconfiguré pour servir à l'entraînement au contre-terrorisme maritime.