Le 16 avril, l’escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées exprimait sur twitter sa compassion pour le 5e
RHC, qui avait perdu deux personnels lors d’un entraînement au treuillage, près de Tarbes. Cet après-midi, il a lui-même perdu un des siens, un plouf (plongeur-sauveteur), le sergent Pierre Pougin, lors d’un entraînement au treuillage, réalisé au centre d’essais des Landes. Un infirmier du service de santé des armées a été "grièvement blessé".
Le drame est intervenu lors d’un exercice de treuillage au centre d’essais des Landes, un des zones de travail de l’escadron. Alors que le plouf et l’infirmier étaient treuillés, le câble a lâché. La minarm explique de son côté que "les deux hommes ont chuté au sol dans des circonstances qui restent à établir".
Comme c'est la règle en pareil cas, trois enquêtes sont ouvertes : commandement, technique (BEA-E) et judiciaire.
C’est le quatrième accident de treuillage dans les armées en quelques semaines (le premier dans l'armée de l'air), le deuxième mortel.
Les deux derniers personnels de l’armée de l’air qui avaient perdu la vie à l’entraînement avaient été tués dans leur Mirage 2000D, en janvier 2019.
La minarm était sur la base aérienne 120 de Cazaux, au Pyrénées notamment, il y a une semaine. L'unité de 250 aviateurs est déployée en autorelève au sein de la TF Sabre, assure la veille 24/24 en matière de recherche et sauvetage au-dessus des terres (elle est intervenue lors du crash du Cougar du 5e RHC) et de multiples fois, au-dessus de la mer.
Les ploufs du Pyrénées, comme de l'armée de l'air (une cinquantaine au total) sauvent régulièrement, avec les équipages de Puma et Caracal des vies en mer, au péril de la leur.
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