Sans qu'on puisse dater leur apparition, le minarm a communiqué aujourd'hui sur quatre cas de
coronavirus à Barkhane. On ignore à quand ils remontent, ni l'état de gravité des patients.
Leur état a néanmoins amené le minarm à rapatrier en France trois d'entre eux, avec un autre cas différent, le quatrième patient étant pris en charge, apprend-on de façon indirecte. Le déficit de respirateurs dans l'hexagone est le même en opex. Il y a de quoi prendre en compte un mascal (afflux de blessés) mais pas leurs effets dans la durée : c'est à cela que servent, à l'origine les Falcon et Morphée que la population Française a découvert il y a 15 jours. Or, en zone de combat, un mascal est possible à tout moment, sans même que l'ennemi n'y mette forcément du sien.
Contactés, l'état-major des armées, pas plus que la DICOD n'ont été à même d'apporter des précisions basiques à ces éléments, qui n'ont été diffusés qu'à un nombre réduit de média. Les média s'étonnent de cette absence de précisions factuelles.
Plus factuellement, depuis la crise du coronavirus, les mesures de précaution n'ont pas vraiment été appliquées. Des réunions avec contacts ont été maintenues jusqu'à très tardivement, d'où les cas qui se sont multipliés à très large échelle -et niveau- au Balargone.
Il n'y a pas de raison qu'ailleurs, les mêmes causes n'ont pas produit les mêmes effets.
La mise en place d'un sas avant opex, révélé par ce blog, n'est que très récent, à Miramas et à Saint-Mandrier. S'ils ne recèlent pas de failles, ils éviteront d'amener des contaminations à Barkhane. Mais ne régleront pas la problématique des premiers cas qui auront pu diffuser le virus.
Evidemment, au premier cas dans les populations locales des zones de déploiement, ce sera une aubaine de communication pour les GAT, qui en général ne manquent déjà pas de matière.
Depuis le 26 mars, contrairement à ce qu'on peut trouver dans d'autres démocraties proches de la nôtre (aux Etats-Unis par exemple, les familles et les contractors sont inclus dans un chiffre actualisé), le minarm n'a pas communiqué sur le nombre de cas. Ils étaient déjà 400 à l'époque, bien avant le début du pic de la maladie.
Encore hier, faisant suite à des déclarations identique du Chef des armées, le Premier ministre a expliqué son souci de la transparence. Pour l'instant, elle n'est guère visible, notamment dès qu'il s'agit d'approcher au contact, tout en respectant les mesures-barrière, des militaires engagés dans l'opération Résilience.
Actualisé : les quatre patients seraient arrivés il y a 6 semaines selon l'EMA
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