Comme prévu, le porte-hélicoptères amphibie Dixmude arrivera aux Antilles le 17 avril. Pas plus tôt,
pour respecter la quatorzaine. Sept militaires prêts à embarquer à Toulon n’avaient d’ailleurs pas pris place à bord du navire au départ (le 3 avril), afin de ne prendre aucun risque, affirme l'état-major.
Le navire touchera Saint-Marin le 17, Pointe-à-Pitre le 18 et Fort-de-France le 19.
A chaque escale, il déposera une partie de son fret, et éventuellement, des capacités associées avec des précautions pour ne pas faire entrer le virus à bord.
Les occupants du navire, marins, militaires de l’armée de terre et de la gendarmerie portent désormais des masques en permanence, par précaution supplémentaire et ont adopté les gestes-barrière.
On ignore la suite de son programme, il pourrait servir aux navettes inter-îles.
A l'assemblée nationale, la ministre de l'outremer Annick Girardin a annoncé que le Dumont D'Urville allait convoyer du fret du Dixmude, des Antilles vers la Guyane et le reliquat sera transporté par avion militaire. Ce qui tend à confirmer que le Dixmude va bien rester aux Antilles et non descendre, sauf besoin impératif, sur la Guyane.
Le Mistral, lui, arrive demain à Mayotte avec 200 tonnes de fret, dont de l'eau, des vivres, de l'oxygène médical.
Même si le virus doit inspirer une certaine humilité, selon l’état-major de la marine, aucun cas déclaré n’a été relevé parmi les 2104 marins sur les 26 bâtiments actuellement à la mer.
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