La police du ciel est une mission régalienne qui ne souffre pas d'interruption, le terrorisme et
potentiellement, les ennemis de la France n'étant pas partis en congés pour la durée de la crise du covid-19. Des adaptations très poussées ont donc été menées pour rendre étanches des plots de PPS qui dans les faits, vivent déjà, en temps normal, en vase clos leur mission de défense du territoire national dans des locaux confinés.
Les chasseurs ont réalisé une activité cinq fois plus intense que d'habitude depuis la période actuelle de covid-19. Cela peut sembler assez décalé avec la réalité du transport aérien qui s'est effondrée, des 15.000 survols quotidiens habituels, pour atteindre un niveau résiduel. Mais cela illustre le souci d'identification de ce qui continue à voler dans une période de ce type. Et ramène aux origines de l'aviation de chasse : le pilote est les yeux du commandement, car l'électronique ne dit pas tout.
Les mêmes précautions contre le covid-19 ont été appliquées à toutes les missions d'astreinte de l'armée de l'air, recherche et sauvetage (plusieurs missions en métropole et outremer), et évidemment, au coeur du coeur, la dissuasion nucléaire. Comme ce blog l'avait illustré, une opération Poker s'est tenue le 31 mars, et une autre opération différente va suivre le mois prochain. Une façon comme une autre de rappeler à l'adversaire que la mission continue.
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