Ils vont opérer sans doute depuis la base aérienne 107 de Villacoublay (Yvelines), promue base-mère
contre le COVID. Trois hélicoptères de l'armée de l'air, vraisemblablement deux Caracal de l'escadron 1/67 Pyrénées de la base aérienne 120 de Cazaux et un Puma de l'escadron 1/44 Solenzara de la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara sont engagés dans le combat contre le COVID19. En forme de surge, puisque cette mobilisation contribue à fragiliser d'autres contrats opérationnels. Le Pyrénées, une unité du COS, est aussi en charge de la SAR (une mission permanente, qui sert beaucoup depuis ces dernières années) et de la Resco. Le Solenzara a pour mission première la SAR, et a aussi la capacité d'armer des plots opex.
La trame hélicoptères de l'armée de l'air est vieillissante, surtout pour les Puma, livrés au début des années 70. Un appel d'offres en cours vise à louer 12 à 20 H225 (civils) pour patcher cette capacité hors d'âge qui sert en mission en permanence, notamment outremer et en Corse.
Le trio d'hélicoptères transportera des patients, sans doute le même volume que les Caïman du 1er RHC et du GAMSTAT. Deux Caracal ont décollé, ce matin, de la base aérienne 120, vers 8h30.
Le volume n'est sans doute pas le fruit du hasard : l'armée de terre a engagé, elle aussi, trois Caïman. L'armée de terre possède 300 hélicoptères, l'armée de l'air, environ 80 (la plupart des HM, une trentaine étant disséminés sur une dizaine de sites en métropole et outremer).
La première va mobiliser, également deux Puma du 3e RHC sur le PHA Dixmude. Et le 5e RHC devrait aussi réaliser des vols de transport, selon Sud-Ouest, avec des Cougar.
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Actualisé 12h : un 3e Caracal devrait rejoindre les deux premiers, et un autre appareil assurera des liaisons logistiques.
