Une nouvelle fois frappé par la mort des siens, le 5e RHC doit se préparer à les honorer, dans un
contexte dégradé par le coronavirus, qui complique la tenue d'une cérémonie, mais aussi les acheminements. La famille d'un des morts habite dans la région de Pau, mais pas l'autre.
Les honneurs militaires associent toujours le régiment, ses disparus, et les familles, l'effort est donc mis pour pouvoir faire du mieux possible, vu les conditions.
"On rendra un hommage à nos deux morts, adapté dans ses conditions, avec la priorité que les familles puissent être présentes" assure le colonel Benoît Brulon, porte-parole de l'armée de terre qui insiste aussi sur la nécessité de "construire la cérémonie et ce qui suivra avec les familles".
A ce stade, le régiment n'a pas demandé de soutien psychologique, disposant en interne de son bureau environnement humain (BEH), une capacité informée et formée, mais pas spécialisée (ce ne sont ni des psychologues, ni des psychiatres) créée à l'époque de la guerre d'Afghanistan. Le BEH dispose de ses capteurs dans le régiment pour pouvoir intervenir en cas de besoin. En central, l'armée de terre reste capable de déployer "un soutien psychologique dans la journée" garantit le porte-parole.
"C'est triste d’avoir un accident comme celui-là, et sur un régiment déjà endeuillé, c’est encore plus triste", conclut le colonel Brulon.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.