jeudi 26 mars 2020

Miramas promu centre d'entrée des opex

Depuis l'Afghanistan, les militaires revenant des opex dures passent par un sas. Désormais, c'est aussi
le cas avant d'y aller. C'est à la fois une demande des pays-hôtes et une précaution demandée par le SSA pour ne pas contaminer la troupe déjà sur place. Car les mêmes ressortissants d'une opex n'y arrivent pas tous ensembles. Pour Barkhane, une grande relève peut s'étaler jusqu'à trois à quatre semaines (la dernière a eu lieu il y a quelques semaines). Et elles continuent, au fil de l'eau.
Les candidats à l'opex passeront donc désormais leur quatorzaine, au moins, dans le sud de la France, semble-t-il à Miramas. Miramas était connu pour sa gare de triage et son dépôt de munitions, ce sera aussi le cas pour ces quatorzinés. Coup de chance, la base aérienne 125 d'Istres, d'où peut décoller n'importe quel liner, et notamment un Phénix (jusqu'à 272 places) de la 31e ERTS, est juste à côté. Sinon, il reste des A310 et A340 de l'escadron Estérel, et même des A400M de l'escadron 1/61 Touraine.
La logique voudrait aussi que les personnels rentrant d'opex passent aussi quatorze jours confinés, avant de prendre l'avion, qui constitue un propagateur de cas, par l'exiguité de la cabine. Un risque pris en compte, dès le rapatriement des Frnaçais de Wuhan.
Une question en suspens : faudra-t-il continuer la distanciation sociale dans les avions aussi ? Car dès lors, les relèves prendront beaucoup, beaucoup plus de temps.

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