Les membres du prochain conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), l'organisme de
concertation des armées et services (1) ne seront plus employés à temps partiel dans cette spécialité, mais à temps complet.
Cette évolution majeure pourrait professionnaliser l'instance, alors même que théoriquement, désormais, des APNM (associations professionnelles nationales de militaires) peuvent aussi siéger au CSFM. C'était la deuxième avancée prévue, mais elle restera théorique.
Le ministre ne va pas les croiser tout de suite au CSFM, du fait des critères déjà drastiques à l'origine, et durcis par le législateur, précisant les conditions pour sièger dans l'instance. Les décrets d'application de la loi de 2015, attendus depuis septembre 2015 (!) viennent de paraître, et montrent clairement que si ces APNM pourraient assez rapidement être des interlocuteurs du fait de la représentativité demandée, ils ne pourront pas pour autant siéger au CSFM, comme on l'avait pensé dès l'an dernier. 16 places leur étaient pourtant réservées.
(1) en employant ce terme je me rends compte que si le SEA, ou la SSA, ou encore le SCA sont représentés, il ne me semble pas que la DGSE ait un(e) représentant(e).