Les unités d'intervention ont été mobilisées largement par l'Euro : comme pour le confirmer, des
membres de la BRI-BAC, du GIGN (avec son chef) et du RAID (avec son chef) étaient présents ce soir en bonne place devant Bernard Cazeneuve, qui remerçait les protecteurs de l'Euro. Le GIGN estime avoir mobilisé 120 des siens, en protection des équipes (notamment Allemagne et Portugal), de certaines fans zones, de certains stades. Le tout couvé par une présence permanente à l'état-major de Satory. D'autres gendarmes venaient renforcer les hommes d'élite. Car rappelons-le, le GIGN est aussi sur le front du Tour de France, avec des effectifs néanmoins bien plus réduits.
Le RAID était aussi sur les stades, les fans zones et les équipes (notamment de France). Pour la première fois, la BRI-BAC a pris sa part dans une compétition sportive de ce niveau, protégeant l'équipe d'Espagne. Elle était, en outre, dans la fan zone parisienne et les rencontres se déroulant au parc des Princes.
Ces unités d'élite ont retrouvé ceux qui les entouraient, pendant cette opération sans quasiment le moindre accroc (et sans attentat) : des gendarmes et policiers de base, des pompiers, des démineurs de la sécurité service, mais aussi des représentants des services de renseignement, et deux militaires des armées (un terrien, un marin).
Des mesures de sécurité importantes mais pas exceptionnelles ont accompagné cette réception à Beauvau. François Hollande s'est joint, ensuite, à ces protecteurs, mais sans la présence de la presse, qui n'était autorisée que pour entendre le satisfecit et les merci de Bernard Cazeneuve à ses troupes.