Chaque année, le 14 juillet s'accompagne d'évènements en marge, permettant de mettre en avant les
savoirs-faire des armées, par delà le simple défilé au-dessus des Champs. On se souvient notamment d'une corde lisse faite par l'animateur de TF1 Denis Brogniart sur un Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées, avec le CPA 30. Cette année, c'est le même Brogniart qui est à nouveau sur le pont, ou plutôt sous le pont (Royal). Vers 12h, un hélicoptère de manoeuvre de l'armée de l'air devrait venir l'y treuiller, si toutes les conditions sont réunies : l'eau coule toujours sous les ponts, mais les voies du MCO aéronautique sont parfois plus impénétrables (1).
L'armée de l'air arme des plots SAR en métropole à Cazaux (Gironde) et Solenzara (avec des Puma, désormais), avec une capacité réelle également fournies par les légers du 3/67 Parisis et du 5/67 Alpilles qui disposent de treuils. Les escadrons côtiers sont les seuls à avoir des plongeurs-sauveteurs, l'armée de l'air en emploie une cinquantaine.
Outremer, la même armée de l'air aligne des moyens en Guyane, à Djibouti et en Nouvelle-Calédonie.
Rappelons que le survol de Paris à basse altitude est exceptionnel, tout comme des présentations de ce genre. Si les Dieux sont de passage, un évènement donc à ne pas manquer.
(1) c'est pour cela qu'en escadron, la machine d'astreinte SAR peut être remplacée au pied levé par une autre en cas de problème au démarrage, ce qui peut toujours arriver. De telles contraintes imposent évidemment aux unités concernées de pouvoir répondre au pied levé. Le Solenzara a ainsi treuillé pas moins de onze usagers de la mer en trois opérations menées en moins d'une semaine, fin juin. Pas moins de cinq hélicoptères étaient en alerte renforcée pendant la crue de la Seine, mais le ministère de l'Intérieur n'a pas fait appel à cette ressource.