Pour la deuxième fois ces derniers mois, le 14 juillet, Sentinelle était dans une zone d'attaque
terroriste, mais aucun tir n'est intervenu, comme au Bataclan, le 13 novembre. A l'époque, le dispositif avait maintenu sa position sur le périmètre, sans rentrer dans la salle de concert, où on manquait d'armes longues.
Pas d'ordres, pas d'axes de tir, à Nice ? Nul ne le sait, pour l'instant, ces questions n'ont pas d'interlocuteur pour répondre. La préfecture des Alpes Maritimes affirme que 20 Sentinelle étaient présents jeudi soir à Nice, avec une soixantaine de policiers nationaux (qui ont tiré un nombre de coups non connu), et une vingtaine de policiers municipaux.
Depuis son déclenchement en janvier 2015, les armes de Sentinelle ont peu tiré. Des militaires de la brigade de montagne avaient utilisé PA et Famas pour stopper un véhicule (une cinquantaine de coups mais la voiture avait été arrêtée par un fossé) à Valence en janvier dernier. Plus macabre, un militaire a aussi perdu la vie en utilisant son arme, le mois dernier.
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