Pour le premier match et le dernier, l'armée de l'air a mis le paquet pour sécuriser l'espace aérien
au-dessus du stade de France. Hier soir, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) a dégaîné les permanences opérationelles hélicoptères (EH 3/67 Parisis) et chasse, pour traiter les aéronefs qui seraient les plus directement menaçants pour le SdF.
Des dispositifs antidrones étaient également actifs, avec différentes types de neutralisation possible.
Enfin, des systèmes de défense sol-air étaient aussi à l'oeuvre : Mamba et Crotale, reprenant ainsi, dans les grandes lignes, les différentes couches de la COP21. Au sol, on peut rappeler que les cynotechniciens ARDE du 132e BCAT étaient aussi à pied d'oeuvre.
Le ministre de l'Intérieur doit recevoir demain des représentants de ceux qui ont assuré la protection de l'Euro, on saura donc, à ce moment-là, si les militaires, et notamment les aviateurs, ne sont pas oubliés dans la liste.
D'autant que ces détecteurs et effecteurs seront reconduits pour le 14 juillet, avec une densification probable. Un drone Harfang devrait notamment être de sotrie.
Un Fennec Masa (à g.), le modèle qui sécurise contre les slow movers. Photo JMT