Quatre "cadets méritants" ont reçu leur brevet paras des mains du commandant de l'école interarmes, et de responsables des FFDJ, ici le général William Kurtz, COMFOR. L'ambiance musicale était de tradition, avec la prière du para (chanté) et le chant du 8e RPIMa.
Elle est diplômée en langues étrangères, dotée d'une volonté de fer, bientôt sous-lieutenant dans l'armée djiboutienne et... brevetée para depuis ce matin. Ce jeune officier féminin de l'armée djiboutienne a reçu, ce matin, son brevet des mains du colonel M.A Obsieh, un cyrard djiboutien commandant l'académie militaire interarmes d'Arta (AMIA). 21 autres cadets ont reçu leur insigne, sur les 34 candidats qui avaient démarré la formation à l'automne.
L'officier est la deuxième femme brevetée à Djibouti, après qu'une gendarme a également été jugée apte.
Aucun traitement de faveur ne semble avoir été accordé à la cadette : la formation est aux normes françaises de l'ETAP.
Ce détachement d'instruction opérationnelle (DIO) a été effectué par des cadres français, avec le concours des moyens des FFDJ, à commencer par le Transall de l'ETOM, et les agrès paras du 5e RIAOM.
L'AMIA dispose en permanence de quatre cadres marocains et de deux officiers français de la Coopération, un bigor, le commandant Stéphane Condette et un para colo, le capitaine Guillaume Beth.