La force d'intervention du GIGN a changé de chef aujourd'hui, un lieutenant-colonel cédant la place à un commandant, après quatre ans d'opérations. Le GIGN a dédié cette cérémonie à deux maréchaux des logis-chefs de la gendarmerie récemment morts en service : un personnel du PGHM d'Oloron-Sainte-Marie, et un autre de la brigade nautique de Martigues.
Dans son discours, le lieutenant-colonel, qui quittait son poste (mais pas le GIGN) a également tenu à rappeler, devant ses frères d'armes et des anciens du Groupe qu'un gendarme du PGI de Guyane avait été blessé au début du mois -il avait été formé par le GIGN il y a deux ans-, et cinq autres l'ont été en Afghanistan par un IED, en Wardak. Plus personnellement encore, il a souhaité honorer la mémoire d'un lieutenant du 17e RGP mort en opérations en Afghanistan, mercredi.
C'est au 17e RGP que ce lieutenant-colonel a commencé à servir, comme simple sergent, il y 22 ans. Il en a notamment rappelé une citation de Bernanos, portée sur le monument aux morts du 17e RGP : "l'honneur est le capital des morts, les vivants n'en ont que l'usufruit".