L'unité de coordination des forces d'intervention (UCOFI) a réuni cette semaine -mardi et mercredi- pendant deux jours 50 membres de chacune des filières intervention de la gendarmerie (GIGN, PI2G, PGIOM) et de la police (unités FIPN, donc RAID, BAC/BRI et GIPN) : c'était tout simplement une première.
Six groupes de travail ont permis aux spécialistes d'échanger, sur les violences urbaines, les go-fast, ou les protections à l'étranger. Des retex ont été dégagés sur l'Afghanistan, l'Irak et la Côte d'Ivoire, trois pays où le GIGN a effectué ou effectue des missions de ce type -le RAID opère également en Afghanistan-.
Chacune des filières a pu visiter les bases-mères de l'autre, à savoir Bièvres pour la Police, et Satory pour la gendarmerie. Les deux directeurs généraux, Frédéric Péchenard et le général Jacques Mignaux sont également intervenus, ainsi que Jean-Louis Fiamenghi, ancien chef du RAID et désormais chef de cabinet du préfet de police de Paris.
Signe de l'harmonie régnant entre les deux filières, le chef du RAID, Amaury de Hauteclocque, et son adjoint étaient présents, ce jour, à Satory, pour la transmission de fanion de la force d'intervention du GIGN.