La police française est le deuxième utilisateur du SCAR à le déployer en opérations, après les forces spéciales US. (crédit : FN Herstal).
Cela ressemble à un titre d'un roman de Gérard de Villiers, mais ce n'est qu'une étape, symboliquement importante, dans la vie du fusil d'assaut SCAR. La police française est en train d'en déployer à Kaboul. Cette arme a été évaluée, il y a peu, par l'armée de terre et la DGA, pour constituer un lot d'armes destiné aux opex, voire remplacer totalement le FAMAS.
Des témoignages non confirmés font également état d'essais de SCAR, par les forces spéciales françaises, sur les théâtres extérieurs. Par principe, les forces spéciales ne commentent pas les opérations ou les achats qu'on leur attribue.
Le bureau de l'armement de la police française, réputé très scrupuleux, a donc, pour sa part, fait son choix.
La version achetée par la police française est la version H, avec canon standard. Ces armes reçoivent un système de visée holographique Eotech 557, avec un module G23 développant un grossissement 3.
Cette arme n'équipe pas, par contre, le poste français à Karthoum, comme je l'ai écrit récemment.Le bureau de l'armement de la police française, réputé très scrupuleux, a donc, pour sa part, fait son choix.
La version achetée par la police française est la version H, avec canon standard. Ces armes reçoivent un système de visée holographique Eotech 557, avec un module G23 développant un grossissement 3.
Ce déploiement est, hors utilisateurs américains (forces spéciales : USSOCOM), le premier en opérations, et de surcroît, sur un théâtre particulièrement exposé.
Jusqu'alors, la police disposait, pour ce type de mission, du HK G-36 allemand, arme par ailleurs sûre et éprouvée, qui continue à rendre de fiers services.