On ne phosphore pas qu'à Paris sur le stress du combattant, la preuve, ce séminaire du centre de droit pénal international et d'analyse des conflits (CDPIAC) organisé aujourd'hui dans la ville rose par Anne Mandeville, maître de conférences à l'université de Toulouse-Capitole qui a réuni une soixantaine d'étudiants, militaires, chercheurs et praticiens du stress. L'approche, interdisciplinaire, devrait faire l'objet d'une publication sur internet, pour un thème d'actualité, qui avait attiré des profils aussi divers que le journaliste Jean-Paul Mari (1), le général Henri Poncet (2) , un réserviste de Tsahal, deux psychiatres du service de santé des armées, venus du HIA Robert Piqué de Bordeaux, et un officier revenant lui d'opex.
Entres autres retex de la journée, le rôle central que doivent (re-)trouver les officiers, particulièrement le chef de section, dans la détection du stress de leur soldats.
Les séminaires à venir sont de la même veine d'actualité, ciblant la piraterie maritime, la préparation au combat des sociétés occidentales et la torture.
25 étudiants suivent cette année cet enseignement, dont deux officiers du Génie.
(1) auteur de "sans blessure apparente" (2009), et journaliste au Nouvel Observateur.
(1) ancien patron du COS puis de l'opération Licorne, par ailleurs et désormais enseignant au CDPIAC. Son cours, consacré à la conflictualité et la communication, commence en mars...