Ce sont deux roquettes tirées d'un HIMARS (high mobility artillery system) qui sont vraisemblablement à l'origine de la mort de douze civils afghans dans le district de Nad Ali (Helmand). Les roquettes sont tombées à "300 mètres environ de leur cible" constate l'ISAF ce soir, tout en annonçant aussi avoir ouvert une enquête. L'usage du HIMARS est temporairement suspendu et le général Mc Chrystal en personne a émis des regrets publics. Cela, alors même qu'Hamid Karzaï s'inquiétait, au début de l'offensive, des pertes civiles.
Le tir avait été déclenché suite à des tirs qui avaient blessé un soldat de l'ANA et un Isafien.
Le HIMARS, évolution du MLRS de la guerre froide, est notamment déployé par l'US Marines Corps, en Afghanistan. La précision du HIMARS est annoncée à 6 mètres, pour un portée supérieure à 65 km.
Une telle erreur, a priori, pourrait s'expliquer par une mauvaise extraction de coordonnées, un erreur récurrente qui expliquerait bien des dommages collatéraux.
Le + du Mamouth :
Après avoir mis au rebut ses roquettes M26 à sous-munitions, l'armée de terre française a également opté pour une roquette guidée par GPS, le lance-roquettes unique (LRU). Cette nouvelle configuration devrait être déclarée bonne pour le service cette année : son mode de guidage et sa puissance imposent une montée en puissance accélérée de la ressource des nouveaux détachements de liaison, d'observation et de coordination (DLOC), alors même que l'Afghanistan consomme actuellement une proportion importance de la ressource (limitée) en JTAC.