L'état-major de l'armée de l'air est en charge d'un groupe de travail (GT), interarmées semble-t-il, couvrant quelques problématiques des drones. Il est notamment et entre autres question de la formation des personnels, et de la structuration des filières professionnelles.
Une dimension criante pour les aviateurs de l'escadron drones "Adour" dont les missions ne sont pas, actuellement, comptabilisées comme missions de guerre, à la différence des avions pilotés.
Aviateurs qui se sont formés, jusqu'à maintenant, en Afghanistan même, puisque tous les matériels étaient projetés à Bagram. L' "Adour" compte 70 personnels, dont un tiers est projeté en permanence en Afghanistan. Cet été, le format passera à 90 personnels.
Autre problématique traitées par le GT, les heures de vol qui doivent être effectuées par les pilotes du Harfang, pour conserver un "sens de l'air".
Par delà les chiffres (1.700 heures de vol accumulées à Bagram), c'est aussi le bilan que l'on peut effectuer, un an presque jour pour jour après la première mission du Harfang dans le ciel afghan : jamais l'armée de l'Air n'avait injecté en opex un système aussi complexe dans des délais aussi brefs.