Y a-t-il un problème de drogue en Afghanistan chez les soldats alliés ? Il est évidemment difficile d'évaluer le phénomène autrement que, comme le fait Thierry Charlier, dans la livraison de RAIDS de janvier, par des anecdotes ciblées. Le correspondant du magazine en Belgique évoque ainsi le récent retour forcé de trois militaires en poste à Kaboul pour "usage de drogue". Mais rappelle aussi des faits troublants, ces vingt dernières années, lors des principaux conflits engageant les occidentaux. Des médecins militaires américains ont ainsi subi des pressions pour ne plus diagnostiquer le PTSD (symndrome post traumatique), qui peut être lié à des prises de médicament inappropriés. Enfin, Charlier raconte aussi que les contractors ont recours à des stéroïdes, notamment le Dianabol et le Sustanon.
Le + du Mamouth :
Le sujet des addictions (drogue, alcool) en Afghanistan n'est pas tabou dans l'armée de Terre française, mais nous n'avons pas de statistiques sous la main. C'est un peu ce qu'on a répondu à des journalistes qui interrogeaient, à Paris, les responsables du sas de Chypre, il y deux semaines. Vu que théoriquement, l'alcool est interdit, la question ne se pose évidemment pas.