Le contrat des deux EC225 SECMAR destinés à la marine, signé le 1er décembre, était mercredi à la relecture. Une part de MCO devrait être incluse dans le lot, ce qui pourrait gonfler le volume initial, fixé autour d'une cinquantaine de millions d'euros. Non compris, non plus, les séances de simulateur, chez Helisim, pour former les navigants, pilotes et techniciens.
L'aéronavale devrait continuer à avoir recours à un Caracal de l'armée de l'Air, en cas d'indisponibilité d'un -ou des deux- des deux EC225. Mais ce recours serait "ponctuel", contrairement à ce que nous évoquions, en début de semaine.
Le + du Mamouth :
Les contrats français sur la famille EC225/Caracal pourraient inspirer d'autres forces aériennes dans les semaines qui viennent. On le sait, les Britanniques s'intéressent à la bête, qui avait été présentée officiellement, en juillet, par le Pyrénées. Le Caracal avait déjà été concurrent à un appel d'offres urgent (UOR) dans ce même pays, à plusieurs reprises, avant que cet UOR ne cède du terrain au profit de matériels encore plus indispensables. Il est aussi candidat à d'autres marchés en Europe même, alors que le parc d'hélicoptères spécialisés reste minime.
Actuellement, le Caracal est aussi courru au Brésil (50 exemplaires, le contrat devrait s'amorcer avec le versement des premiers arrhes) et en Malaisie (20 exemplaires), ainsi qu'au Moyen-Orient.