samedi 9 juillet 2016

Le défilé, côté femmes

Pour attirer des femmes, il faut d'abord que celles qui sont en service sous l'uniforme soient aussi
réellement visibles. Les résultats, en la matière, des vecteurs de com du ministère n'étant pas à la hauteur du nombre de femmes du ministère (1), ce blog, avec le sens du sacrifice qu'on lui connaît, a capturé quelques instantanés du défilé, côté femmes (2). D'autres posts, à venir traiteront plus largement du défilé lui-même.


 Parmi les meilleurs élèves de ce défilé, les douaniers : 50% du détachement est féminin. Les gabelous n'avaient pas défilé sur les Champs depuis... 1919.
La pénitentiaire affiche aussi ses féminines, le détachement est d'ailleurs commandé par une femme. La pénitentiaire recrute en ce moment, et une partie de la solution réside dans les femmes, par delà le seul-fait qu'il en faut, de toute façon, pour les prison de femmes.
 
Maistrance est l'école des sous-officiers (officiers mariniers) de la marine.
Lucie (au centre), une Ariégeoise qui a choisi l'école des Mousses, défile au coeur de la garde au drapeau de son école. Elle embarquera sur une FREMM dans quelques semaines, réalisant ainsi son rêve.
C'est dans l'armée de l'air, à Rochefort, que sont formés tous les mécaniciens d'aéronefs des trois armées.
Traditionnellement, les polytechniciennes défilent devant les polytechniciens.
Les gendarmes féminins ont désormais toute leur place au sein de la gendarmerie mobile, après l'expérimentation initiée l'an dernier par le général Denis Favier, DGGN.
Le porte-drapeau de la marine australienne est une femme.
Maître-chien au 132e BCAT.
Elle est officier dans l'US Navy, et pour quelques années, cadre à l'Ecole Navale.
Elèves de l'EOGN. L'école de Melun a pu bénéficier, à la marge, de report de vocations après la parution d'un livre évoquant plusieurs d'affaires de faits divers dans les armées. Un livre qui avait été soutenu, à l'époque, par la communication des armées...
Les écoles d'officiers de l'armée de terre attirent les femmes, en nombre plus réduit que les autres écoles, mais on en trouve, chaque année dans le défilé, avec cette année, en sus, au moins deux stagiaires étrangères.

(1) il suffit de parcourir la propre revue du ministère, armées d'aujourd'hui, pour ne pas y voir des femmes, à la hauteur du taux de féminisation des armées. Un léger mieux pour ce qui concerne les médias sociaux, mais avec une réalité qui varie fortement d'une armée sur l'autre. La DICOD avait déjà été interpellée sur cette carence par Françoise Gaudin, haut fonctionnaire à l'égalité du ministère.
(2) je n'ai pas lu de statistique qui compte le nombre de militaires féminins défilant cette année.

D'AUTRES PHOTOS EST ACTUS SUR MON TWITTER @defense137