lundi 1 février 2010

"La justice militaire est à la justice...

... ce que la musique militaire est à la musique" nous disait Alphonse Allais, m'a chuchoté ce matin un homme de l'art. Avant qu'Hervé Morin ne confirme ce que Nathalie Guibert avait écrit dans Le Monde le 23 janvier dernier dans un papier-fleuve : le tribunal aux armées de Paris (TAP) disparaîtra au plus tard le 1er janvier 2011, remplacé par une section spéciifique du tribunal de grande instance de Paris. La transformation génèrera quelques économies, a dit Hervé Morin sans vraiment pouvoir les chiffrer. Quelques chiffres étaient là, pourtant : le TAP traitait 1.400 affaires, dont 1.200 classées sans suite, une cadence bien en-deça des moyennes civiles. Ceci dit, peut-on comparer les rythmes d'enquêtes dans la société civile et la société militaire (la réponse est clairement non) ? Aucune affaire n'avait non plus été "présentée en 2009" relate le ministre de la Défense, mais cette baisse de cadence serait conjoncturelle, et liée à la nature de l'effectif.
Bref, après une heure de présentation, et de méditation sur Allais, je me suis dit : que va devenir la musique militaire ?

Le plus du Mamouth :
En réponse à notre question sur les accusations et promesses de punitions ayant suivi une célèbre affaire d'incendie partie de Carpiagne, le ministre de la Défense n'a pas souhaité répondre plus avant, commentant seulement : "attendons les résultats de l'enquête". Apparemment, les résultats semblent dédouaner le sous-officier de la légion étrangère. Pour preuve, c'est désormais un capitaine de l'état-major de l'armée de Terre qui est chargé de débrouiller les solutions de réhabilitation. Un grade de major, peut-être ?