jeudi 10 mai 2012

La confirmation

C'est dans ce petit local que sont suivies les opérations des gendarmes français. Néanmoins, ceux qui ont connu l'ancien local de la rue Saint-Didier peuvent constater une nette augmentation de l'espace, dit-on (photo DGGN).


La confirmation est venue cet après-midi, lors d'une visite de l'état-major opérationnel de la gendarmerie : c'est bien un hélicoptère bleu qui a assuré l'interception d'un parapentiste à proximité d'un CNPE d'EDF, le 4 mai, comme je le relatais alors. Mais, a expliqué le général David Galtier, en charge des opérations à la DGGN, ce sont aussi des gendarmes qui ont effectué la première détection de l'impétrant : des militaires de l'EDSR (escadron départemental de sécurité routière).

De ces locaux ultra-sécurisés sont aussi suivies, parfois conduites les principales opérations de la gendarmerie (recherches de personnes disparues, maintien de l'ordre), ou les plus sensibles (intervention sur go-fast par exemple). Dans un local attenant, des gendarmes suivent des dossiers complexes, en cours ou à venir : engagement en Afghanistan (1), ITER, aéroport de Notre-Dame des Landes, JO 2012, ligne THT...
En surface, des gendarmes exposent leurs capacités de projection de moyens techniques, d'inspection de scène de crime, ou d'état-major tactique. L'Afghanistan en filigrane, encore, avec un module de communication tactique dont deux exemplaires ont été déployés sur place. La gendarmerie a commencé à alléger son dispositif sur place, a encore confirmé le général Galtier.


(1) cette cellule a par exemple oeuvré il y a trois jours lors d'un tir de roquettes sur une FOB accueillant des gendarmes français.