L'entrée aux "journées des bases aériennes" sera gratuite, contrairement à ce qui était le cas des meetings nationaux de l'air (MNA). Le droit de passage était alors présenté comme contribuant à la Fondation des oeuvres sociales de l'air (FOSA).
Ces JBA ont été décidées cette semaine pour remplacer, un peu en catastrophe, les meetings nationaux de l'air, dont la formule fait apparemment l'objet de réserves de la Cour des Comptes.
Ces JBA se dérouleront, comme je l'annonçais ce midi, sur une seule journée, et non plus deux comme cela devait être le cas pour les MNA cette année. Le changement de dénomination et de format semble bien marquer la rupture avec le système qui régnait jusqu'à maintenant. La FOSA n'organisant plus ces meetings, il fallait à la fois revenir à un système différent, sans pour autant revenir au système ancien des JPO (le terme ne sera apparemment plus utilisé non plus).
Ces évolutions sont symptomatiques, pour moi, de l'évolution que va connaître le mode de rayonnement des armées dans les mois à venir. Revenir au fondamentaux pour l'incontournable -faire rayonner l'engagement des armées- et pour le reste, laisser faire l'économie de marché. Une évolution qui ne concerne pas que les meetings, mais aussi, les publications que le ministère de la défense s'acharne à vouloir produire, à l'heure où il colonise aussi les médias sociaux. Et plus globalement, l'activité de ce qui relève des services de com'.
Parmi les très nombreux chantiers du prochain ministre de la défense, figure un travail de fond pour améliorer le travail avec la presse, dont certains ressortissants stigmatisent les insuffisances du système en place. Un système qui a son petit coût d'intervention . Alors qu'on s'apprête à fermer encore des unités, il sera difficile, cette fois, de laisser en l'état un bataillon de communicants, soit plus d'un milliers d'intervenants.