Le parapentiste qui s'est trouvé à proximité d'une centrale nucléaire iséroise a eu droit hier à un traitement exceptionnel, quelques jours après qu'un paramotoriste a réussi, lui, à passer entre les mailles du filet des autorités. Dans l'ordre d'apparition dans le ciel, c'est le Fennec d'astreinte à Orange qui s'est présenté dans son sillage, puis deux Mirage 2000-5 du 1.2 Cigognes ont effectué des évolutions à basse altitude. Ces deux avions rentraient du TLP, et pouvaient donc faire mieux avec un parapentiste qui n'avaient pas d'intentions politiques, semble-t-il.
La coordination a été assurée par un E-3F en vol, en mission au-dessus du centre de la France.
Pour interministérialiser le tout, un hélicoptère de la gendarmerie s'est chargé de la phase terminale. Cet appareil aurait décollé de Lyon-Bron, on n'a pas d'indication sur son type : Ecureuil ou EC-135.
Ce sont des gendarmes qui se sont chargés, au sol, du parapentiste en infraction. Du fait de son ordre de succession, après Greenpeace, il y a fort à parier que la clémence ne fait pas partie des possibilités offertes à ce parapentiste.
Jusqu'à présent, l'armée de l'air avait tenté la pédagogie, avec des opérations coups-de-poing, notamment vers Gravelines, régulièrement ciblée par les égarés du ciel.
L'actu récente risque de durcir les choses.