L'EMA communique à l'instant le point d'activité aérienne de la journée d'hier (1). Aucune sortie ne semble avoir été effectuée par le porte-avions, qui était en no-fly-day hier, alors que d'autres sources l'évoquaient aujourd'hui. Les no-fly-day servent à la régénération du potentiel.
L'armée de l'air a assuré pour sa part deux patrouilles de Rafale, deux de Mirage 2000D, une de Mirage F1CR (depuis Solenzara), et une de Mirage 2000-5 (depuis Suda), soit un minimum de 12 sorties de chasse (une patrouille pouvant compter plus de deux appareils), auxquelles il faut ajouter une sortie d'Awacs et trois de C-135FR. L'armée de l'air a effectué 16 sorties, hier, dans la moyenne basse, si on le rapporte à l'(hyper-)activité déployée ces derniers jours. Mais le compte-rendu ne couvre que les 18 premières heures de la journée d'hier, il faudra attendre le communiqué de demain pour savoir si, comme elle le fait tous les jours, l'armée de l'air a assuré, aussi, des missions nocturnes qui doivent êtres prises en compte.
On peut constater, notamment, que les aviateurs ont dû tirer plus que de raison sur leurs ravitailleurs, moitié moins engagés qu'en début d'Harmattan (un maximum de six). , et leurs Rafale, qui ont assuré jusqu'à huit sorties-jour.
Cependant, on peut de la même façon constater que le Rafale, tant marine qu'Air, fait plus que tenir ses promesses, avec une activité diversifiée et intense, là où son concurrent commercial, le Typhoon, ne semble déployer qu'une activité particulièrement modeste, depuis Goia Del Colle.
(1) le point d'activité ne donne que l'activité de mercredi 18h à jeudi 18 h. Dans la mesure où le compte-rendu d'activité ne tombe désormais plus que le lendemain, à 10h, il serait tout aussi pertinent de donner des compte-rendus d'activité de 0h à minuit, et non pas de 18h à 18h...