Les équipes images de l'ECPAD effectueront des séjours deux fois plus longs en Afghanistan, désormais, pour atteindre six mois, à l'instar des mandats des fantassins.
Cette mesure, prise en décembre par l'EMA, devrait prendre effet à l'automne. Ses motivations ne sont pas limpides : on ignore s'il s'agit seulement de caler ces équipes sur les mandats des bataillons (aucune relève n'est prévue à cette époque) afin d'obtenir une meilleure productivité, ou d'améliorer la préparation opérationnelle -les équipes peuvent être prises sous le feu, elles doivent donc savoir se défendre-. Ou seulement d'éviter trop de cas particuliers dans la durée des mandats.
Actuellement, seuls les navigants -aviateurs et alatmen confondus- du bataillon hélicoptères opèrent sur un rythme de six mois, tandis que ceux de Kandahar et Douchanbe ont conservé un rythme de deux mois.
L'ECPAD revendique en moyenne 5.000 photos par mandat de trois mois, en Afghanistan. Ses équipes ne sont pas, pour autant, les seuls acteurs du théâtre, puisque les Sirpa Terre Image (ex CNPI) ont, ces dernières années, apporté un nouveau modèle de fonctionnement. Ces deux filières sont, en tout état de cause, dans la main du conseiller communication du théâtre, donc, indirectement, de l'EMA.