L'armée de terre procède à un grand élagage dans ses publications internes. Le couperet est tombé le 1er janvier 2011.
En cause, vraisemblablement, leur coût, et le temps que leur fabrication mobilise dans l'agenda des officiers communication. Dont on a compris, par ailleurs, dans une directive récente du CEMAT, qu'ils devaient se concentrer désormais sur la communication opérationnelle (COMOPS), domaine dans lequel les bras qualifiés manquent.
Les publications en question, essentiellement régimentaires (mais aussi de brigade), ne disparaissent pas pour autant : elles sont seulement dématérialisées (ce qui renforce donc la portée de l'argument financier). Ceci étant, désormais dématérialisées, elles pourront désormais plus facilement rejoindre le site internet de l'armée de terre, dont le contenu manque souvent de variété. CQFD.
Internet permet également de toucher plus de monde qu'une brochure documentaire, en général réservé au milieu local. Comme pour persuader les OCI qui n'en avaient pas encore conscience, la communauté réunie en séminaire, la semaine dernière, a pu écouter les derniers éléments de tendance, en matière de réseaux sociaux.
Tout le monde, en l'espèce, n'a pas forcément pris du retard, si l'on considère un témoignage diffusé par ce blog, il y a quelques jours. Cependant, force est aussi de constater, que sur notre théâtre n°1, l'Afghanistan, la France occupe bien peu les territoires virtuels, si l'on compare ce que font des nations déployant nettement moins de monde que nous.