Se prononcer sur les externalisations, l'exposition juridique des militaires en zone de guerre, la façon
de faire évoluer les procédures d'antinarco, ou encore, traiter les atteintes des militaires sur les autres militaires, entre autres, quelques missions de la direction des affaires juridiques (DAJ) de secrétariat général de l'administration, une des trois grandes entités du ministère, avec la DGA et les armées. Donc on l'a compris avec ces exemples, une direction au coeur de la vie actuelle du ministère.
Pour piloter cette DAJ, c'est donc une femme, Claire Legras, qui succède à une autre Claire (Landais). Son remplacement était évoqué depuis déjà quelques temps (il ne faut donc pas forcément y voir une illustration du spoil systems -changement des hauts fonctionnaires après une alternance- évoqué par Emmanuel Macron) : cette conseillère d'état était en poste à la tête de la DAJ depuis août 2012.
Claire Legras a un bagage assez éclectique acquis entre 1990 et 1999, comportant un diplôme de HEC Paris assorti d’une maîtrise de philosophie à Paris-IV, d'un diplôme de Sciences-Po Paris et de l'ENA (promo Cyrano de Bergerac).
En sortie, elle devient rapporteur à la sixième sous-section du Conseil d’État, puis à la section des finances. Quatre ans de conseil d'Etat suivies d'une fonction de conseiller au cabinet du ministère de la Santé (à partir de 2003, sous Jean-François Mattei), puis du cabinet du ministère de l’Emploi en 2004 (sous Jean-Louis Borloo). En 2005, elle rejoint Matignon comme conseillère technique (sous Dominique de Villepin).
Retour au conseil d'état en 2007 avant de traverser le channel, en septembre 2014, pour le poste de premier conseiller à l’ambassade de France à Londres.
De 2008 à 2016, elle aura aussi été membre du Comité consultatif national d'éthique.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.