Or on comprenait ce matin que le manque de ressource condamnait le millier de jeunes à rester sur le bord de la route. Dans son interview de demain, et dans un communiqué diffusé en deux fois par ses services, ce soir, le dispositif est maintenu, et la décision de l'administratio, violemment désavouée. 950 jeunes intègreront donc le dispositif en octobre, avec un léger glissement par rapport au plan de route prévu.
Cependant, comme déjà les gardiens de la paix ont vu leur intégration repoussée, on voit mal comment celles des cadets pourrait suivre : il y a là une série de goulots d'étranglements semble-t-il difficile à passer.
Difficile de parler de ce dispositif, sans évoquer celui de la Défense (deuxième chance, chère à Hervé Morin) qui ne connaît pas de réductions, semble-t-il. Seulement de vilaines légendes urbaines évoquant des prélèvements sur les tirelires des unités opérationnelles, pour régler l'habillement des cadets(tes). Légende urbaine, ou pas, elle est en tout cas particulièrement tenace.

Notre photo : les couleurs, dans un établissement de l'EPIDE. Au minimum, une fois par semaine (photo : EPIDE)