Il ne faut jamais hurler avec les loups, mais jamais, non plus entrer en lévitation avec le chant des sirènes. J'en prends pour preuve que le triomphalisme pour le moins prématuré des chancelleries occidentales a été séché brutalement par une série de constatations sur le caractère peu démocratique d'une série de pratiques constatées lors du scrutin afghan. L'UE, qui aurait dû commencer par condamner les velléités de censure sur la presse, s'est rattrapée, hier, par la voix de la présidence suédoise. Comme Libération vous explique tout cela par le menu, c'est encore plus simple d'aller y voir, ici http://www.liberation.fr/monde/0101586550-presidentielle-en-afghanistan-l-union-europeenne-preoccupee.
Je recommande aussi à la lecture la rencontre piquante de l'envoyé spécial du Figaro, Renaud Girard, avec l'alternative à Hamid Karzaï, Abdullah Abdullah. Le Figaro qui écrit, en avant-dernière-page, dans une chronique d'Alexandre Adler, que la campagne de l'alternative a été réglée par... l'Iran.