Le renforcement aérien dans la zone ne se limite pas à ces drones, puisque l'US Navy envisage également de déployer ponctuellement un P-3C du VP-10 aux Seychelles. Une escale a été effectuée à Mahé les 12 et 13 août dans ce but précis, rappelle encore S&S.
La prise de conscience américaine est liée à la capture d'un capitaine américain de la marine marchande, qui avit popularisé le problème. Les militaires étant quant à eux conscients du sujet puisque le Pentagone entretient des moyens importants à Djibouti (TF HOA pour Horn of Africa).
Sans doute un signe des temps, les Américains sont désormais plus enjoués pour des drills communs avec les Français, leurs voisins, sur ces thématiques de risques maritimes. On a ainsi récemment vu le commando Arta s'entraîner avec les CH-53 présents dans la place.
Rappelons que la France n'est pas en reste dans tous ces domaines puisqu'elle vient d'envoyer dans la zone un Awacs, qui opère depuis Djibouti. Par contre, elle ne dispose par de drone en quantité suffisante pour pouvoir tenir une autre opex en plus de celle que l'armée de l'Air tient à Bagram (Afghanistan).
De plus, le Harfang n'est pas équipé d'un radar maritime (MPR) et ne pourrait donc utiliser que ses capteurs vidéo et infrarouge, le SAR/MTI n'étant pas réputé performant sur l'eau.
Notre photo : un Reaper (crédit : USAF)
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