Le ministre de la défense devait aujourd'hui faire à Nancy des annonces sur la solde, qui connaît toujours des hoquets avec le système Louvois (1), dont les travers ont été dénoncés
dans une quarantaine de posts, sur ce blog. Mais des impératifs parisiens l'ont obligé à (seulement) différer son déplacement à Nancy.
Il doit rencontrer à l'Elysée, à 16 heures, sept grands patrons de l'industrie de défense (Dassault, Thales, EADS, Safran notamment). Le fait que ces grands patrons aient obtenu ce rendez-vous, et qu'il se tienne à l'Elysée, en présence du chef des armées est un signe : reste à savoir ce qu'il en sortira réellement. Car les signaux inquiétants pour la Défense sont revenus de plus belle malgré les promesses présidentielles, reprises par le ministre, comme mon confrère de la Tribune en évoque quelques uns encore aujourd'hui. J'avais livré mes propres réserves ici-même le 28 mars.
(1) Pour ce qui est de Louvois, vendredi, à Avord, le ministre avait rassuré des aviateurs assez anxieux sur le sujet Louvois, en expliquant que l'armée de l'air ne basculerait sur un système qui n'a pas fait ses preuves ailleurs.