Dans la foulée de la rodmap présidentielle, les premiers gros volumes vont commencer à quitter le Mali. Comme je l'avais révélé ici,
le 2e REP fera partie des premiers partants, entraînant aussi dans sa roue une bonne partie des moyens aériens. Parmi eux, une bonne partie des hélicoptères, notamment des Tigre qui auront besoin de repasser par la case usine, mais aussi des chasseurs, dont l'activité est désormais totalement orientée vers la reconnaissance. Plus aucun tir n'a été réalisé depuis le 28 mars assure l'EMA.
Cette donne, et la nécessité de conserver des moyens rens rend plus probable le maintien des Rafale. Même si les 2000D ont aussi de chauds partisans bien placés. La solution médiane consistant à laisser sur place les deux types, mais au prix de deux chaînes logistiques à entretenir. Et d'un nombre de tankers plus important que l'unique avion normalement déployé sur place au Tchad, dans le cadre d'Epervier.
Même les forces spéciales ont commencé à quitter le Mali, qui restera, à ce jour, leur record de déploiement, avec 500 personnels (sur 3400). D'autres tâches, difficiles, les attendent ailleurs.
Ce départ du Mali ne veut pas dire que de précieuses capacités ne resteront pas en place dans les quatre sites dont la France dispose dans la région. Et des mouvements de va-et-vient ne sont pas à exclure.Surtout si l'ONU commence à sortir son carnet de chèques.
Car finalement, ce retrait précipité des troupes françaises n'est motivé que par un motif unique : l'argent, qui manque.