Ce n'est même pas un poisson d'avril : aucune attaque des djihadistes dans les villes, depuis le mois de février, n'a pu être
contrée par l'armée malienne. Sans l'apport du matériel et des troupes de l'armée française, les djihadistes auraient continué leur actions et l'impact médiatique qui va avec.
Par delà ce constat, facile à vérifier, cela démontre le faible équipement et l'absence de formation des troupes maliennes, incapables de lutter contre des djihadistes.
On a du mal à croire que quelques mois de formation et des queues de budget de l'UE vont réussir là où les milliards de dollars n'ont pas réussi à former une armée afghane durablement solide. Le "volontarisme" de l'UE s'est en outre vérifié sur la génération de forces, difficile, comme toujours, malgré le très faible volume de troupes à vérifier.
De ce fait, et sauf reddition en masse des djihadistes, on voit mal comment la situation pourrait évoluer favorablement dans les mois qui viennent, une fois la France partie, même remplacée par l'ONU. On ne compte plus les pays où l'arrivée de l'ONU n'a pas amélioré la situation.
Alors quitter le Mali pour des raisons politiques, et y revenir dans un an pour des raisons militaires ? En voilà une idée : même pas un poisson d'avril.
Un sondage en ligne sur les réductions budgétaires, ci-contre.
Actualisé : les combats ont repris ce matin, à Tombouctou...