Afin de sortir de ce qu'on peut appeler la "crise des chaussures de combat de Serval", le général Barrera, patron de la brigade éponyme n'a pas hésité
, en son temps, à faire déchausser une partie des personnels qui n'étaient pas engagés en première ligne. Le but étant de rechausser les combattants opérant notamment dans l'Adrar. Des chaussures de toile, ou des rangers de cuir ont été utilisés par les "déchaussés" comme l'attestent des photos diffusées depuis par la défense elle-même, version corrélée par des témoins dignes de foi.
Comme ce blog l'avait évoqué en son temps, la colle utilisée sur les modèles des combattants a eu très chaud et les semelles pendaient lamentablement.
Le COMBRIG Serval a donc obtenu de Paris qu'on lui trouve 400, puis 2.000 paires de chaussures pouvant tenir la distance, quantité qui semble même avoir été dépassée depuis.
La loi de Murphy s'est alors emparée du dossier, incarnée par une tempête de neige gênant le camion qui transportait les renforts de chaussures à Istres...